ALOPÉCIE ANDROGÉNIQUE MASCULINE : LE PROTOCOLE 

Conçu par le Dr. Julie Pernet, Docteure en Pharmacie et Trichologue certifiée

Tes golfes et ton sommet du crâne se dégarnissent avec le temps ? Tes cheveux sont plus fins et moins nombreux ? Tu penses qu'il n'y a rien à faire et que c'est dû à l'âge ?

Tu souffres certainement d'alopécie androgénique masculine (ou calvitie). Si tu veux éviter la greffe, ou juste comprendre s’il existe des solutions efficaces : tu es au bon endroit. Car oui, l’alopécie androgénétique (AAG) peut être ralentie — parfois même inversée, et je suis là pour t'aider.

Je suis Dr. Julie Pernet, Docteure en Pharmacie et Trichologue certifiée. J’ai accompagné des centaines d'hommes souffrant d'alopécie androgénique. J’ai conçu un protocole spécifique avec un objectif clair :
➔ Traiter durablement l'alopécie androgénique masculine, tout en gardant les cheveux en bonne santé.

Qu’est-ce que l’alopécie androgénique masculine ?

L’AAG masculine, plus connue sous le nom de calvitie, est la forme de chute de cheveux la plus fréquente chez l’homme. Elle résulte d’une sensibilité accrue aux androgènes, sur un terrain génétiquement prédisposé. Cette chute peut débuter dès la puberté et s’intensifie généralement avec l’âge.

Elle se manifeste par un affinement progressif des cheveux au niveau des tempes, de la ligne frontale ou du sommet du crâne — selon la classification de Norwood — et concerne plus de 45 % des hommes.

Quelles sont les causes ?

Contrairement à une idée répandue, l’alopécie masculine n’est pas liée à un excès de testostérone dans le sang. Le véritable responsable est une enzyme appelée 5α- réductase, qui convertit la testostérone en dihydrotestostérone (DHT). Cette hormone accélère le cycle de vie du cheveu et entraîne progressivement sa miniaturisation : les cheveux deviennent plus fins, plus courts, jusqu’à disparaître.

Est-ce que la calvitie est génétique ?

La calvitie est liée à une sensibilité accrue aux hormones androgènes, avec une intensité qui varie selon les antécédents familiaux. On pense qu’elle se transmet par un gène dominant — il suffit qu’un seul parent le transmette — mais ce gène ne s’exprime pas toujours de la même manière : certaines personnes seront très touchées, d’autres beaucoup moins, voire pas du tout.

Attention : la calvitie étant très localisée chez les hommes, il ne faut pas la confondre avec d’autres formes de chute, comme la pelade (alopécie areata), qui provoque des trous bien délimités dans la chevelure.

Comment diagnostiquer une calvitie ?

Le diagnostic est relativement simple de part l’aspect visuel & la fréquence de la calvitie. Il repose sur :
■  Une observation clinique : récession des golfes et de la ligne frontale, affinement au sommet du crâne (vertex), cheveux affinés
■  De la trichoscopie (loupe numérique du cuir chevelu) : miniaturisation des cheveux, densité réduite, diamètres des tiges capillaires plus minces dans la région frontale que dans la région occipitale, points jaunes sur le cuir chevelu
■  Bilan biologique (si prescrit par le médecin) : hormones androgènes, fer, zinc, thyroïde

Attention : une calvitie peut coexister avec d'autres causes de chute (carences, stress, inflammation…). D’où l’intérêt d’un diagnostic précis !

Focus sur la greffe capillaire

La greffe capillaire est aujourd’hui l’une des options les plus efficaces pour restaurer durablement la densité sur les zones dégarnies (golfes, tonsure, ligne frontale). Elle consiste à prélever des cheveux à l’arrière du crâne (zone donneuse, non sensible à la DHT) pour les réimplanter un par un sur les zones touchées par la calvitie.

Attention : la greffe ne freine pas la progression de l’alopécie : elle restaure, mais ne traite pas la cause. En effet, comme elle ne bloque pas la production de DHT par le corps, celle-ci continue de miniaturiser les cheveux à long terme, même les nouveaux cheveux.

Pour en savoir plus sur la greffe capillaire, consulte mon guide complet sur la greffe

Mon Protocole Alopécie Androgénique Masculine

Pour espérer une efficacité durable, il est essentiel d'adopter une prise en charge globale, qui ne se limite pas à masquer les signes extérieurs, mais qui agit aussi sur les causes profondes de l'AAG.

C’est pourquoi j’ai créé un Protocole Chute Hormonale qui contient 4 produits complémentaires pour lutter contre la chute et densifier les cheveux.

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Une efficacité prouvée et validée par nos clients

Adopter une alimentation saine & anti-inflammatoire

L’alimentation a également une influence sur la calvitie. Par exemple, l’excès de sucre dans le sang favorise la libération de DHT et l’inflammation autour du bulbe. Il est donc nécessaire d’adopter un régime alimentaire sain & anti-inflammatoire.

À PRIVILÉGIER :
■  Oméga-3 : poissons gras (sardines, maquereau, saumon), graines de lin et de chia
■  Légumes verts & crucifères : riches en antioxydants, détoxifiants (brocoli, épinard, chou kale)
■  Fruits rouges & colorés : anti-inflammatoires (myrtilles, grenade, raisin noir)
■  Curcuma + poivre noir : puissant anti-inflammatoire naturel
■  Probiotiques naturels : yaourt au lait fermenté, kéfir, miso, choucroute, kombucha
■  Fibres prébiotiques : artichaut, poireau, ail, oignon (nourrissent le microbiome)
■  Vitamine D naturelle : jaune d’oeuf, foie de morue, exposition modérée au soleil
■  Hydratation : 1,5 à 2 litres d’eau / jour (favorise la barrière cutanée)

À LIMITER :
■  Produits ultra-transformés : plats industriels, snacks, additifs, etc.
■  Sucres rapides : sodas, bonbons, pâtisseries (pics glycémiques = inflammation)
■  Laitages de vache : parfois pro-inflammatoires chez les personnes sensibles
■  Gluten : peut aggraver les symptômes chez certains patients (à tester)
■  Alcool : fortement déconseillé (facteur déclencheur reconnu)
■  Excès de viande rouge et charcuteries (riches en graisses saturées & AGE)

Hygiène de vie & gestion du stress

Une hygiène de vie saine est primordiale car le stress oxydatif fragilise les follicules pilleux & le manque d’activité physique ralentit la microcirculation du cuir chevelu.
■  Activité physique douce régulière : 30 min de marche, yoga ou natation 3x/semaine
■  Sommeil réparateur : 7 à 8 h par nuit, éviter les écrans le soir
■  Techniques de gestion du stress : cohérence cardiaque, méditation, respiration

En conclusion

L’AAG ne se guérit pas, mais elle peut se contrôler durablement avec une approche globale & long terme :
■  En agissant à la racine (produits, mésothérapie, microneedling...)
■  En bloquant la DHT grâce à des compléments alimentaires ciblés
■  En prenant soin du microbiome du cuir chevelu, élément clé de la chute de cheveux
■  En adoptant une hygiène de vie cohérente

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